Amour, boxe et Courteline...en 3 rounds!

La paix chez soi, La peur des coups, L'honneur des Brossarbourg


Tout public


Un ring, une scène … Une scène, un ring ! L’idée a sans doute pu effleurer l’esprit de Courteline.

En effet, grand amateur de combats de boxe, il a subtilement détourné toutes les stratégies du « noble art » au profit d’une joute verbale.

3 pièces, 3 couples, 3 « rencontres », miroir de ces matchs qui, d’années en années, opposent les deux mêmes champions s’affrontant pour « le » titre. Être un couple n’est pas toujours facile ! Surtout lorsque la femme est entièrement dépendante de son mari… Mari, qui du reste, n’est pas un modèle du genre.

Georges Courteline nous en montre quelques exemples, pour notre plus grand plaisir, car le propos de l’auteur n’est pas de nous attrister, mais bien au contraire de nous divertir au spectacle de la vanité, de la bêtise et de la mauvaise foi.

Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé n’est pas fortuite, bien entendu.


Teaser


Galerie


Note de mise en scène

 

Le choix du ring pour présenter ces trois pièces de Courteline n’a rien d’un gag ni d’un pari. Non seulement parce que le « noble art » était un sport prisé par l’auteur, mais parce que son cadre offre un espace nu, propre à mettre en valeur les ressorts intimes du fonctionnement des trois couples qui se succèdent.

    Sans vouloir artificiellement calquer ces trois scènes de ménage sur les différentes stratégies de deux boxeurs face à face, on ne peut s’empêcher de retrouver des séquences très similaires dans les approches, les feintes, les reculs, les attaques etc…

    Il était donc intéressant de vider l’espace d’un maximum de folklore pour que les personnages s’y « dessinent » moralement et physiquement, les quelques éléments matériels indispensables (portes, objets cassés, ambiances etc…) étant plutôt suggérés sous forme sonore.

    Nous avons simplement tenté de souligner le contraste entre la férocité des affrontements et la médiocrité de ce qui les a suscités. Le spectateur est ainsi plus à même de prendre une distance amusée et compatissante vis à vis d’une humanité toujours aussi contemporaine dans ses petits travers et ses vertueuses indignations.

Frédéric Cerdal


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