Carmen et la Hurlette de Raymond Souplex


Tout public


 

Dans l’esprit même du vieux Paris populaire de Piaf, Francis Blanche et Prévert, celui des familles modestes et des ouvriers, des chiffonniers, des bougnats et des crémiers…… Carmen et La Hurlette, ces deux clochards mythiques de l’après-guerre, anti-héros par excellence, soufflent sur le spectateur un formidable vent de liberté.
La mise en scène capte parfaitement cette ambiance en préférant la joie de vivre à la nostalgie.
C’est un spectacle pour tous.


Teaser


Galerie


Note de mise en scène

 

Les années 40…50, je les imaginais au travers de films en noir et blanc, de photos vieillies, figées, mais une autre réalité s’est imposée à moi à la lecture des textes de Raymond Souplex, celle des couleurs jaillissantes de la vie, la vraie.

Pour moi, Carmen et La Hurlette se devaient de refléter cela au travers de leurs échanges. La chaleur, la lumière transparaîtraient et modifieraient leur apparence au-delà des mots. L’orange, le jaune, le rouge, l’humanité, la joie de vivre, voilà leurs vraies valeurs.

J’ai eu envie de m’immiscer dans leur quotidien fait de jours, de nuits, de pleins et de vides, et sans voyeurisme aucun de partager ce qui a aussi fait le quotidien d’une certaine société de ce milieu du vingtième siècle.

Claire Laprun


Lumière

 

« Dialogues sur le banc » est une suite de sketches intemporels. La lumière nous aidera à recréer ce temps, accentuant le rythme de la vie de ces deux personnages.

Des ambiances de jours et de nuits rattacheront nos deux héros au temps qui passe malgré eux.

Tez


Univers sonore

Une ville, un square, un banc, c’est là qu’ils se retrouvent isolés de ce monde qui pourtant reste omniprésent à l’oreille du spectateur.

Patrick Nicolle


Décors

 

Le décor est conçu comme une photo en noir et blanc d’un coin de square relié à la vie par le chemin en gravier qui traverse cet espace et où les pas des personnages résonnent en écho aux bruits de la ville.

René Cibrario


Les personnages

Elle : est appelée ainsi parce qu’elle est négociante en tabac, plus exactement ramasseuse de mégots. Elle s’apparente directement à la cigarière Carmen, immortalisée par Georges Bizet d’après l’œuvre de Prosper Mérimée (sur laquelle le temps et la vie auraient laissé leurs traces).

 

 

Lui : tire son sobriquet du fait qu’il chante dans les cours, plutôt mal que bien. En argot, il « agite la hurlette »