CRÉATION 2019


Hortensia et gardénia, 2 femmes, 2 mères...

laquelle des 2 mérite le plus le titre de maman ?


HORTENSIA ET GARDENIA

de Christophe Botti

Tout public


Prochaines représentations

Au Théâtre Le Funambule

Du 14 mars au 10 avril 2019

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  Quelle est la définition la plus juste de l'amour maternel ? Celle d'Hortensia ou celle de Gardénia ? Qui mérite le titre de maman ? La mère biologique ou la mère adoptive , celle qui n'a pas pu élever son enfant ou celle qui a été rémunérée pour le faire ?

  Entre une mère défaillante qui tente de se refaire et une mère famille d'accueil à l'âge de la retraite, Théo fête ses 18 ans ! C'est presque un homme, mais face à ces 2 femmes, c'est encore un enfant, les émotions à fleur de peau. Douce révolte et cris du cœur, "Hortensia et Gardénia" est une pièce qui rappelle avec tendresse et humour que chacun à ses combines subtiles avec l'amour !


L'auteur

      Avec cette comédie douce-amère, Christophe Botti renoue avec les thèmes qui lui sont le plus chers: les liens familiaux ("Frères du bled", "Sous la varangue") et le passage à l'âge adulte ("Un cœur sauvage", "Scènes d'été pour jeunes gens en maillot de bain"). Christophe Botti poursuit son histoire d'amour théâtrale avec Le Funambule où se joue actuellement une de ses pièces ("Un cœur sauvage") et où sera créée "Hortensia et Gardénia".


La note de mise en scène

        La notion de quatuor s'est imposée comme une évidence. D'un quatuor éclaté, dont les instruments éprouvent le besoin de se mesurer en des séries de duos débouchant sur des trios pour aboutir au quatuor final. La nécessité pour chacun d'apprivoiser l'autre, ou de s'apprivoiser à lui. La musique a cette particularité de pouvoir développer des dissonances qui ne sont jamais des désaccords du fait d'une écriture et d'une sensibilité communes. Je retrouve en chacun des personnages, en dépit des égoïsmes, des passions et des intérêts divergents, une générosité, un élan d'empathie, bref une humanité qui permet d'aboutir à une harmonie aussi parfaite que possible. Et l'écriture de Christophe Botti est un atout inestimable pour mettre en œuvre cette orchestration.

Frédéric Cerdal


La musique

        J'ai voulu trouver une couleur musicale qui traverse l'ensemble du spectacle en en renforçant l'unité, tout en mettant en évidence la dynamique complexe de la pièce, dans laquelle l'émotion peut à chaque instant succéder à une apparente violence. Les thèmes et les orchestrations traduisent cette variété des sentiments dans leur intensité.

        Le travail a porté particulièrement sur les chansons, qui concentrent chacune, en l'espace de quelques minutes, un aspect majeur du contenu émotionnel de la pièce. Au terme du travail de composition, réalisé en écho avec les intentions du metteur en scène et avec l'écriture de l'auteur, la musique, dans la fonction dramaturgique que le lui assigne, est en dernier ressort à l'écoute des comédiens. Car si sa mission est sans doute de les porter, ce sont eux qui lui donnent, en retour, avec les spectateurs, tout son sens.

Alain Moget


Le décor

        "Hortensia et Gardénia" se déroule dans la chambre d'un adolescent, un adolescent "tourmenté". J'ai tout de suite eu envie que le décor soit métaphorique et représente l'univers intérieur du jeune homme. J'aurais pu créer un espace surchargé, bordélique, afin de raconter les passions de Théo et sa confusion. Mais j'ai développé un autre parti-pris, celui de la simplicité. Un espace peu chargé qui correspond mieux à la vision de l'espace scénique que j'aime signifiant avec peu, laissant au corps du comédien l'espace de s’exprimer.

         La chambre est bien l'espace intérieur en construction de Théo dont l'élément fort est une cabane. Elle est le premier refuge propre à l'enfant, sa cachette, son univers. Théo n'est pas encore un adulte. quand il n'est pas l'extérieur, caché en forêt ou dans un arbre, il se réfugie dans son refuge: la maison d'Hortensia. Sa chambre est comme un cocon dans un cocon. Il est fragile et s'est construit un espace dans l'espace dans lequel il peut contenir ses pulsions, ses peurs. Il n'a pas vraiment investi son univers. Enfant abandonné, il est toujours prêt au déracinement. L'essentiel est dans cette cabane. Il a le cœur nomade, toujours prêt à fuir ou à réunir autour de lui ce qui est essentiel s'il a besoin de fuir.

On ne verra pas ce qu'il y a dans la cabane. Au metteur en scène et au comédien de faire comprendre la puissance de cet espace, d'imaginer les objets fétiches et les objets de survie qui s'y trouvent.

        De ce fait, le reste de la pièce est relativement dépouillé, brut et assez enfantin. Cela évoque toujours l'installation provisoire: des malles qui viennent d'être vidées ou qui sont prêtes à être déménagées à l'image de l'enfant qui cherche ses marques, un lit de camp.

        Je fais le choix de couleurs sobres pour ne pas détourner l'attention de l'intrigue.

Julien O


La lumière

        La pièce, en intérieur, ne justifiant pas, pour moi, de travail de découpage de temps ou d’espace, j’ai préféré traiter les personnages comme des couleurs. Théo, être en devenir, page vierge et à la fois mélange de toutes les influences de ceux qui l’entourent, sera symbolisé par le blanc. Sa mère biologique sera le rouge, sa mère d’accueil sera le jaune, et Philippe sera le bleu.

        Ce parti-pris me permettra de jouer sur les ambiances des scènes, ainsi que sur les intermèdes en mettant en valeur le refuge de Théo, sa cabane, son essentiel.

Nicolas Laprun


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Teaser


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